"Au début il n'y avait rien. Enfin, ni plus ni moins de rien qu'ailleurs."

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Le monde qui nous entoure, des petites secousses personnelles aux grands séismes politiques, est comme ces cookies dont le goût ne réside que dans les quelques pépites qui se cachent astucieusement dans le biscuit. Elles ne représentent pas grand chose sur le volume total du cookie, mais ce sont elles qui retiennent toute l'attention de nos papilles gustatives. Et pourtant, sans le biscuit, elles perdent vite leur orgueil et leur fierté - on leur préfère les carrés de chocolat.
J'ai donc décidé de mordre à pleines dents dans tous les cookies autour de moi (et même plus loin encore) et de recenser les pépites qui en faisaient le goût. Des plus douces aux plus amères, des plus compactes aux plus creuses, en passant par les discrètes, les pourries, les légères, les écoeurantes et les quelques Smarties colorés qui prennent notre attention en otage avant même qu'on ne les croque.

Donc j'ai écrit mon premier article.

(Et au fait, la métaphore du cookie, c'est aussi parce que  :
1) Il y a deux jours, une conversation avec un ami sur sa consommation de cookies maison m'a littéralement faite fantasmer sur ces petits biscuits.
2) Le cookie met les Parisiens et les provinciaux d'accord. Le cookie met la gauche et la droite d'accord.  Le cookie met les supporters de l'OM et ceux du PSG d'accord. Le cookie met toutes les religions d'accord, pour peu qu'on fasse un peu attention lors de sa préparation. J'aime les cookies et je suis à peu près sûre que la personne que je déteste le plus au monde les aime aussi. Bref, le cookie met tout le monde d'accord sauf les allergiques au chocolat. Un jour les cookies obtiendront le Prix Nobel de la paix, et mon blog aussi. Enfin, peut-être pas, mais au moins ça le rend presque sympathique.
3) Le cookie est gras et sucré,  donc culpabilisant, donc par définition bon. Le blogging est une activité chronophage, donc culpabilisante, donc par définition fascinante.)